Taper Adidas sur Google et trouver en premier lien commercial la nouvelle série Dunk de Nike, impossible me diriez vous.
Depuis le 14 septembre, cette situation devient probabilité. Google vient en effet de s'aligner sur sa politique
de vente de mots clés déjà en vigueur aux Etats-Unis et aux Royaume-Unis. En bref, n'importe qui peut acheter le nom d'une marque, et son propriétaire ne peut le récupérer que si il le rachète; une vraie vente aux enchères de mots clés articulée sur AdWords.
Il va sans dire que les annonceurs ont protesté contre cette décision accusant Google d'encourager la contrefaçon et le détournement de liens commerciaux. C'est pourquoi le géant des moteurs de recherche impose des restrictions sur l'achat de mots clés : les liens ne devront pas "porter à confusion" (un concurrent ne pourra faire croire qu’il s’agit de la marque dont le mot-clé a été acheté) et un annonceur ne pourra faire apparaître le nom de son concurrent dans une publicité. Enfin en cas d'utilisation abusive, le propriétaire officiel du nom pourra aussi saisir Google et exiger le retrait du lien, démarche qui prend un certain temps.
Allons-nous vers une chasse sauvage aux mots clés où les annonceurs se chamailleront pour obtenir leur sésame? A ses débuts anglais, cette réforme avait exaltée les annonceurs avant que le mouvement perde progressivement de son ampleur. Deux choses sont sûres : Google se dégage désormais de ses responsabilités en se positionnant comme un simple hébergeur... et rentabilisera davantage les recherches de marques faites par les internautes.
quelle est la position des autres moteurs de recherche comme yahoo, bing, youtube et autre facebook?
RépondreSupprimer@Anonyme
RépondreSupprimerBonjour,
En ce qui concerne les moteurs de recherches tels Yahoo ! et Bing, cela se passe comme pour Google : une vente aux enchères au CPC.
Facebook procède quant à lui à des campagnes au CPC et CPM avec un ciblage par mots clés et non à un système de ventes aux enchères.
Mindblog team